Ô Seigneur
la cage est devenue oiseau
et s´est envolée
et mon coeur est devenu fou
il hurle à la mort
et sourit à mes délires
à l´insu du vent...
Que ferai-je de ma peur?
Que ferai-je de ma peur?
La lumière de mon sourire ne danse plus
les saisons ne brûlent plus les colombes de mes songes.
Mes mains se sont dénudées
et sont allées là où la mort
enseigne à vivre aux morts.
Ô Seigneur
l´espace condamne mon être.
Et derrière lui des monstres
boivent mon sang
C´est le désastre.
C´est l´heure du vide sans vide,
il est temps de verrouiller mes lèvres,
d´écouter crier les condamnés,
contempler chacun de mes noms
suspendus dans le néant.
Ô Seigneur
jette les cercueils de mon sang...
Je me souviens de mon enfance,
lorsque j´étais vieille
et que les fleurs mouraient entre mes mains
car la danse sauvage de mon allégresse
leur détruisait le coeur.
Je me souviens des sombres matins de soleil
quand j´étais petite fille,
c´était hier,
c´était il y a des siècles.
Ô Seigneur
la cage est devenue oiseau
et a dévoré mes espérances.
Ô Seigneur
la cage est devenue oiseau
et que ferai-je de ma peur?
(Poema traducido por Noëlle-Yábar Valdez, in Rimbaud revue, nº 35, Francia)
la cage est devenue oiseau
et s´est envolée
et mon coeur est devenu fou
il hurle à la mort
et sourit à mes délires
à l´insu du vent...
Que ferai-je de ma peur?
Que ferai-je de ma peur?
La lumière de mon sourire ne danse plus
les saisons ne brûlent plus les colombes de mes songes.
Mes mains se sont dénudées
et sont allées là où la mort
enseigne à vivre aux morts.
Ô Seigneur
l´espace condamne mon être.
Et derrière lui des monstres
boivent mon sang
C´est le désastre.
C´est l´heure du vide sans vide,
il est temps de verrouiller mes lèvres,
d´écouter crier les condamnés,
contempler chacun de mes noms
suspendus dans le néant.
Ô Seigneur
jette les cercueils de mon sang...
Je me souviens de mon enfance,
lorsque j´étais vieille
et que les fleurs mouraient entre mes mains
car la danse sauvage de mon allégresse
leur détruisait le coeur.
Je me souviens des sombres matins de soleil
quand j´étais petite fille,
c´était hier,
c´était il y a des siècles.
Ô Seigneur
la cage est devenue oiseau
et a dévoré mes espérances.
Ô Seigneur
la cage est devenue oiseau
et que ferai-je de ma peur?
(Poema traducido por Noëlle-Yábar Valdez, in Rimbaud revue, nº 35, Francia)
1 comentario:
Hola Patricia: veo que tu también citas la fuente del poema de Pizarnik en francés. Por lo tanto problema de fuentes resuelto, tal y como te explicaba en olerki-poesia. Saludos. gala
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